Au mois d’avril 2012, nous avons reçu nos amis anglais du 1066 Hasting Chapter pour sceller notre jumelage. Près de 300 bikers ont participé à la fête!

Grand Lille TV

Manu, Marco, Régis et les autres défileront sur leur Harley samedi, pour sceller leur jumelage avec des bikers anglais
PUBLIÉ LE 18/04/2012 Voix du Nord

 

Régis, Marc, Manuel et les autres membres du club ont concocté tout un programme pour les Anglais.
Samedi après-midi, pas loin de 300 bikers feront pétarader leur Harley Davidson dans les rues de la ville, histoire de sceller officiellement le jumelage entre le Lille Europe Chapter et le Hastings 1066 Chapter. Et pour couronner l’événement, le club de Harley de Lille a choisi de concocter un programme qui marquera les esprits.

 

L’idée a mûri dans l’esprit du vice-président du club de Harley nordiste, Manuel Hezkia. Le Lille Europe Charter, il l’a rejoint il y a sept ou huit ans. « La Harley, au départ, on voit ça un peu comme un rêve. Et puis, on n’a pas toujours le temps. On y réfléchit beaucoup et, un jour, on se décide à sauter le pas. » Sauf qu’après, il faut rouler, et c’est plus sympa accompagné.
« Dans un club, on trouve toujours quelqu’un avec qui prendre la route ! »

 

« Histoire commune »
La convivialité, l’amitié et le plaisir commun de prendre le large, pas besoin de plus pour les motiver à vadrouiller à droite ou à gauche, en France et dans le monde, à la rencontre d’autres bikers d’autres chapters (associations de motards). Pas besoin de plus non plus, pour les convaincre du bien-fondé de ce jumelage avec les Anglais. « On a une histoire commune avec l’Angleterre, pendant la guerre, surtout dans la région », insiste le président du club, Marc Temperman. Alors, quand le responsable des activités étrangères du club d’Hastings les a contactés, ils se sont lancés sans trop se poser de questions.

 

Le premier round de l’officialisation du jumelage aura lieu ce week-end, en partie à Lille. L’idée, pour les bikers nordistes, c’est d’aller récupérer les Anglais dès leur arrivée par le shuttle sur le littoral, samedi matin. Un convoi bien organisé qui ne devrait pas passer inaperçu sur la route du retour.

 

« On sera plus de 250 à revenir, lâche le vice-président. On va s’organiser en plusieurs groupes, et on a des personnes chargées de s’occuper de la circulation. » Après un rapide saut à la concession de Seclin, ils prendront à nouveau la route, direction Lille cette fois. Et la fameuse parade dans les rues de la ville. « On devrait passer entre 15 h 30 et 16 h sur le boulevard Victor-Hugo, le boulevard de la Liberté… » Pour les bikers, le week-end se poursuivra à Marcq-en-Baroeul, où aura lieu le traditionnel échange de drapeaux.

 

Dimanche, ils se rendront au cimetière du cabaret rouge de Souchez, pour une « visite patriotique » du lieu où reposent 7 583 soldats britanniques, avant de faire une halte au café des orgues, à Herzeele, et de regagner le littoral.

 

Un moment qu’ils attendent avec impatience. « Et quelques craintes aussi », sourit Régis Rousseau, le photographe du club. Et dont le second round devrait avoir lieu l’année prochaine, en Angleterre, cette fois. •

 

MÉLANIE DÉMAREST

PHOTO MAX ROSEREAU

Plus de 230 Harley célèbrent leur fraîche gémellité sur le bitume lillois
PUBLIÉ LE 22/04/2012
Par La Voix Du Nord

 

Eux, ils se reconnaissent tous, en Harley Davidson. Eux, ce sont les motards français et britanniques ayant scellé leur nouveau jumelage, hier à Lille. Un pacte d’union proche des termes d’un mariage, dont la première exigence reste le partage du même plaisir, « celui de rouler ensemble, à moto ». L’homme qui parle ainsi, c’est Marc Temperman. Moustaches généreuses et sourire jovial, notre biker est à la tête du Lille Europe Chapter (club de Harley), dont l’histoire est depuis hier intimement liée au Hastings 1066 Chapter, venu d’outre-Manche.

 

« On est dans le mythe »
L’événement aura nécessité huit mois de préparation pour l’association lilloise, actuellement la deuxième plus importante de France en terme de membres (environ 160 motos). À défaut d’envoyer des faire-part, elle aura fait partager le bonheur de sa nouvelle idylle aux Lillois en faisant pétarader ses engins. N’en déplaisent aux automobilistes des boulevards Louis-XIV, de la Liberté, des rues Nationale et Faidherbe, jusqu’à la porte de Paris, qui auront parfois dû prendre leur mal en patience, hier après-midi. Et qu’importe si ce jumelage a été accueilli par la grisaille : mariage pluvieux, mariage heureux ! « Le temps n’est jamais un souci pour nous. Quand on est du Nord, on sait que si on doit attendre le beau temps pour sortir, on ne roule pas souvent, ironise Marc. Nous, on sort tous les week-ends, sauf en novembre et décembre, quand les conditions sont vraiment mauvaises. » Parce qu’ils sont passionnés ces bikers. « Lorsqu’on monte sur la moto, tout devient complètement différent. On part pour un voyage. On ne roule jamais pour brûler du carburant mais pour un but, aller quelque part, faire des rencontres. Et puis, quand on est sur une Harley, on est dans le mythe américain. Le reste ne s’explique pas. » Le « reste », ce seront aussi, bécane après bécane, les quatre heures de nettoyage qui attendent nos motards dans les prochains jours. Mais quand on aime… • R. M.

Un défilé de bikers pétaradant et remarqué dans les rues de Lille
PUBLIÉ LE 22/04/2012 À 00H00

 

L’événement n’est pas passé inaperçu, hier après midi, dans les rues de Lille. Quelque 300 bikers ont défilé au guidon de leur Harley Davidson à l’occasion du jumelage d’un « Chapter » français et d’un « Chapter » anglais.

 

 

Pour immortaliser un enterrement de vie de jeune fille, c’était l’aubaine, ces bikers dans les rues de Lille. Il faut dire que le défilé avait quelque chose d’inhabituel hier après-midi. Les flâneurs du samedi ont vu passer quelque 300 bikers sur la Grand’Place et dans le centre ville. Alors chacun y est allé de sa photo pour garder un souvenir de ces motards à bord de grosses cylindrées américaines.
Mais ceux qui conduisaient les engins n’étaient pas Américains, eux, mais Français et Anglais. Ce week-end, un événement dans le monde des amateurs de Harley Davidson a lieu à Lille : le jumelage du « Lille Europe Chapter » et du « Hastings 1066 Chapter ». Deux clubs qui partagent la même passion pour la moto mythique et l’ont montré hier après-midi en se retrouvant à Calais pour se diriger ensuite vers Lille.

Les bikers en ont mis plein les oreilles et plein la vue aux passants, vrombissements de moteurs à l’appui. Le club français compte 100 motos pour plus de 130 membres et le club anglais 110 Harley et 140 membres. Aujourd’hui, le rassemblement se poursuit avec un tour du côté du Pas-de-Calais et notamment dans la ville de Souchez qui fut détruite en 1915 et reconstruite grâce au parrainage du quartier londonien de Kensington.
M.TR.

Nord Éclair

Plus de deux cents motards dans la zone Unexpo ont fait le show par la simple magie de leur engin, les Harley-Davidson
PUBLIÉ LE 22/04/2012

Par La Voix Du Nord

 

On annonçait le grand rassemblement, et ce fut le grand rassemblement prévu.
Les membres du Lille Europe Chapter (en orange) ont accueilli près de 100motards anglais.

Même si le nombre de 300 motards n’a pas été atteint, on a frôlé les 250. Ils étaient 96 membres du club Lille Europe Chapter à l’arrivée de l’Eurostar à Coquelles. « Le temps de faire le plein à la station essence et on est tous partis ; nous et les 84 motards anglais », explique Vincent. Ce jeune motard a vécu son baptême du feu même sous une pluie diluvienne dans la région lilloise.

 

Fraîchement admis au permis de conduire moto en décembre, il a acheté son Harley en janvier. « Il y a un mois, j’ai fait la balade du nouveau.

 

Direction Tournai en passant par Cambrai et Saint-Amand. Quand j’ai vu le rassemblement au calendrier, je me suis dit que je devais vivre ça.»

 

Les yeux tout émerveillés, il a eu tout le loisir de contempler des « bécanes » plus belles les unes que les autres.

 

Frédéric, un des membres du service d’ordre, est fier de la réussite de la manifestation. « Il n’y a que Harley pour donner un tel rassemblement, un tel esprit. C’est l’esprit Harley. » Vincent confirme. « Je voulais me mettre à la moto, mais pas une sportive, vu mon âge, 34 ans. Avec une Harley, on fait de la moto pour vivre ces moments-là. J’en rêvais quand j’étais môme quand je voyais les motards ensemble. Mais là, quand on est au milieu ; Ouah, 80 motos devant et 80 motos dans le rétro… Ouah ! » •

 

MICHEL VIEUX

PHOTOS CHRISTOPHE LEFEBVRE

L’esprit Harley-Davidson a déferlé sur la Grand’place de Lille
Une réunion exceptionnelle de 250 motos était organisée ce week-end dans la métropole.

 

Une réunion exceptionnelle de 250 motos était organisée ce week-end dans la métropole. “Nous faisons du bruit, nous sommes forts en gueule, mais nous sommes très respectueux”, commente avec un grand sourire Régis Rousseau du Lille Europe Chapter. Basé à Seclin, ce club de motards Harley-Davidson, le seul du Nord, se jumelait ce week-end avec le Hastings 1066 Chapter venu d’Angleterre.

 

Moteurs vrombissants, les 250 motards anglais et français ont pris d’assaut le centre-ville samedi après-midi. Traversée de la Grand’Place à vitesse réduite, remontée de la rue Faidherbe dans la chaleur et l’odeur huilée de ces belles bécanes chromées pour aller s’arrêter, en bande, devant l’Hôtel de Ville.

 

Les badauds sont conquis, font des photos. Les motards jouent le jeu, posent, permettent à certains de monter sur leur engin mythique : “Harley-Davidson, c’est une philosophie, une manière de vivre, un état d’esprit”, reprend Régis Rousseau. “L’esprit des grands espaces américains, de la liberté, dans le respect de la vitesse.”

 

Harley, c’est aussi l’amitié, la camaraderie et les Lillois sont tout heureux de recevoir leurs comparses anglais, leur faire découvrir leur Nord. “Ils sont sympas ces Anglais”, glisse Dom qui assure l’organisation du week-end. “C’est extraordinaire comme rassemblement et un jumelage comme ça, c’est rare !” ” L’année prochaine, c’est nous qui allons les voir chez eux”, précise Régis Rousseau, “pour sceller définitivement cette belle amitié franco-anglaise.”

 

Métro France